Ce mercredi 27 Avril, nous inaugurons le premier jour des archi’teliers. L’équipage de cette session est composé de 9 enfants. Le garage « Wattignies Social Club » servira de base arrière pour ces explorateurs urbains en quête d’imaginaires. Nos jeunes explorateurs ont prévu de se retrouver à 4 reprises. Leur mission : fabriquer et mettre en récit une histoire sensible du quartier « République – Les – Ponts » en mobilisant une palette d’outils : prise de sons, dessins et paroles serviront de matière première pour raconter le quartier et surtout imaginer ce qu’il pourra devenir !
Très vite, nos jeunes explorateurs sont plongés dans l’ambiance. Au milieu du garage, devant eux, un énorme plan du quartier sert de support de projection et d’échange. Ce plan sera aussi le « terrain de jeu » pour construire ce quartier désirable à partir d’accessoires en bois réalisés grace à une imprimante 3D.
Ce premier jour est l’occasion de découvrir le quartier pour ceux qui ne le connaissent pas et pour ceux qui le connaissent bien, de le raconter. Après un repérage cartographique des équipements et des endroits où l’on s’amuse, nous partons à la découverte de la place Wattignies. Les enfants prennent alors la mesure des différentes couches historiques du bâti qui composent la place. Premier bilan, à mi-parcours : tout le monde s’accorde à dire que « ça manque de couleurs » ! Heureusement, les feutres prévus pour l’occasion leur ont permis de dessiner un espace plus chatoyant.
La seconde partie de l’étude de la place fut la plus amusante, allez interroger les passants comme de jeunes sociologues. L’occasion de faire la connaissance de Thérèse, Danielle et Sylvie, qui toutes les trois, individuellement, ce sont accordées à dire « qu’il manque de jeux pour les enfants ! » Cette place, passage obligé vers l’école pour les riverains, mériterait plus d’attention. Certe, il convient de l’aménager pour l’embellir mais il convient aussi, selon nos témoins, d’en conserver les grands arbres qui lui procurent sa majesté. Equipé de leur carnet de terrain, nos jeunes explorateurs consignent ces traces qui serviront de matières pour mettre en récit leurs histoires.
A l’heure du goûter, nous nous réfugions dans un parc, à l’abris de la circulation : celui de Gustave Roch, non loin de l’école. Mercredi prochain, nous nous sommes promis d’y revenir. L’occasion d’y rencontrer Léo, un comédien qui mettra en voix les paroles recueillies. De la mise en récit à la mise en scène, il n’y a manifestement qu’un pas. Parole d’Arch’telier !