Lors de son voyage dans le quartier, notre « avion sans ailes » a marqué quelques escalesdans des lieux fréquentés du quartier :la sortie des écoles, le square Gustave Roch ou encore la boite à don à l’entrée de la rue Nizan. Autant de moments qui nous ont permis de rencontrer quelques autochtones.
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Intrigués pas ce drôle d’objet monté sur roues, les passants s’arrêtent et la discussion peut s’engager. Les enfants se projettent en aventuriers explorateurs, les bricoleurs interrogent la fabrication de cet engin, les curieux imaginent son utilité. Autant de bonnes accroches qui nous permettent de les questionner sur le quartier. Et les idées fleurissent.
Pour cette mère de famille « un marché dans le quartier permettrait de créer un moment de rencontres entre les habitants. Et ce serai plus pratique que d’aller avec ses enfants à Gloriette. C’est trop loin ». Pour ce jeune garçon « on pourrait mettre une boite à idée à côté de la boite à don et chaque mois une personne viendrait lire les idées et on en choisirait une ». Pour cette jeune maman habitant près des MIN (marché d’intérêt national) « il manque des animations le week-end. Avec les enfants, on va à l’éléphant mais ce serait bien s’il y avait des choses ici aussi. Le week-end, ça manque de vie ». Bien souvent, nos « passagers occasionnels » questionnent la vitalité du quartier : « Le weekend, j’ai l’impression d’être dans une ville dortoir en centre-ville » ; ou encore : « Il y a une vraie scission le long du boulevard Gustave Roch entre, d’un côté, le nord qui effleure la vie métropolitaine et de l’autre côté, le sud ou il ne se passe pas grand-chose »
Nos déambulations nous amènent à rencontrer les différentes populations du quartier et à nouer de nombreux contacts. Nous recroisons également des personnes interrogées les jours précédents : « Encore vous ?« . Notre objectif semble atteint : Ilotopia prend petit à petit racine dans le quartier et créer de la familiarité avec les habitants, désormais nos voisins.
